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Wido Bourel

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Le west-flamand est désormais une langue régionale en France

Lisez aussi cet article sur les plats pays: https://www.les-plats-pays.com/article/le-west-flamand-est-desormais-une-langue-regionale-en-france

Depuis décembre 2021, le flamand occidental, ou west-flamand, est reconnu comme l’une des langues régionales en France et, à ce titre, il pourra y être enseigné. Wido Bourel réagit à cette reconnaissance faite au détriment du néerlandais.

En France, l’année dernière, l’approbation de la loi Molac a créé un cadre juridique pour l’enseignement et la protection des langues régionales. Mais le Conseil constitutionnel s’est empressé de censurer cette loi. Cela a mis en colère tous ceux qui s’intéressent aux langues minoritaires dans le pays. Leurs vives protestations ne pouvaient laisser plus longtemps indifférent le ministère français de l’Éducation nationale. En décembre dernier est parue une nouvelle circulaire censée apaiser les esprits.

La circulaire

Après avoir confirmé, ainsi que l’on s’en serait aisément douté, que «la langue de la République française est le français», la circulaire exprime la volonté de protéger et d’enseigner les langues présentes sur le territoire de l’Hexagone.

La circulaire énumère les langues régionales actuellement reconnues: le basque, le breton, le catalan, le corse, le créole, le gallo (langue régionale romane parlée dans l’est de la Bretagne), l’occitan et la langue d’oc, les langues régionales d’Alsace, les langues régionales des pays mosellans, le franco-provençal, le flamand occidental, le picard, le tahitien, les langues mélanésiennes (drehu, nengone, paicî, aijë), le wallisien et le futunien (deux langues de Nouvelle-Calédonie) ainsi que le kibushi et le kimaore (île de Mayotte).

Carte de 2013 représentant la répartition des langues régionales en France métropolitaine.
© Ministère de la Culture et des Communications

Flandre française

Blason de la Flandre française

Qu’en résulte-t-il, concrètement, pour la Flandre française? Le flamand occidental –appelons-le «west-flamand»– peut dorénavant être enseigné dans les écoles primaires et secondaires. «Peut» et non «doit», et «pour autant que» l’on trouve des enseignants.

Et où reste le néerlandais dans l’histoire? Il est paradoxal que la circulaire du ministère français de l’Éducation nationale fasse état du west-flamand en tant que nouvelle langue régionale reconnue, mais reste muette à propos du néerlandais. Comparez cette situation avec l’Alsace, où l’allemand et l’alsacien sont tous deux reconnus sous le discret manteau de «langues régionales d’Alsace». Deux poids, deux mesures: cela se dit aussi en français.

Langue écrite et langue parlée

Pourtant, et contrairement à ce que certains prétendent en France, le néerlandais a toujours été présent en Flandre française, et ce, sous les deux formes: aussi bien le dialecte west-flamand parlé que le néerlandais standard écrit. C’est en tout cas certainement vrai jusqu’à la Première Guerre mondiale. Le linguiste et spécialiste de la Flandre française Cyriel Moeyaert a montré dans ses très nombreuses publications que, jusqu’au début de vingtième siècle, pratiquement tous les documents écrits en Flandre française l’étaient dans un néerlandais assez correct. Une langue néerlandaise dans l’orthographe de l’époque: du néerlandais avec parfois, ici et là, un mot ou une tournure en parler régional. Mais néanmoins du néerlandais.

le néerlandais a toujours été présent en Flandre française sous deux formes: le dialecte west-flamand parlé et le néerlandais standard écrit

Comment cela s’explique-t-il? Après l’annexion par la France, la Flandre française a longtemps encore continué à faire partie de l’évêché d’Ypres. Dans différents établissements catholiques de Flandre française où se donnaient des cours de néerlandais, cela se faisait, aux XVIIIet XIXe siècles, avec un matériel pédagogique qui était, disons, le même qu’à Ypres ou à Furnes.

Le néerlandais, langue étrangère?

Une évolution que n’a cependant pas connue la Flandre française, c’est celle qui, au cours des cent dernières années, a conduit la Flandre vers le néerlandais actuel. Dès lors, en Flandre française, la connaissance du néerlandais écrit s’est étiolée. La langue parlée, elle, a subsisté mais s’est peu à peu appauvrie, faute de bases de grammaire et de syntaxe et en raison de l’influence du français.

À partir de cette constatation, certaines associations de Flandre française ont tendance à ne retenir que le west-flamand comme langue à promouvoir. De leur point de vue, le néerlandais est une langue étrangère. Leur lobbying, avec l’aide politique et financière de la région des Hauts-de-France, a alerté les ministères de l’Hexagone.

D’où cette situation pour le moins paradoxale: le west-flamand parlé, en passe de disparaître complètement, est à présent reconnu en France comme langue régionale, tandis que le néerlandais standard n’accède pas à pareille reconnaissance alors même qu’il est enseigné à plus de 20 000 élèves.

Professeur de west-flamand, une nouvelle profession?

Il est aujourd’hui demandé aux autorités régionales en matière d’éducation de faciliter entre autres l’enseignement du west-flamand à partir de la prochaine année scolaire. Mais elles peuvent, de leur propre initiative, freiner l’application de mesures non contraignantes. Ce fut déjà le cas en Bretagne, où ces instances ont manifesté dès début janvier contre l’attitude du rectorat. D’autre part, il y a gros à parier que le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui s’est déclaré à plusieurs reprises adversaire de l’enseignement des langues régionales, fera tout en coulisses pour tempérer ses propres directives.

Le principal problème des défenseurs du west-flamand est de savoir qui a compétence pour enseigner cet idiome. Quasi aucune personne possédant le diplôme pédagogique requis n’a les connaissances linguistiques voulues. Il n’est pas davantage question de faire appel à des enseignants de Flandre-Occidentale, étant donné qu’il faut posséder un diplôme pédagogique français pour être habilité à professer dans l’enseignement en France.

Pas de matériel pédagogique

Les parents et les grands-parents ne sont plus d’aucun secours: la plupart d’entre eux ne pratiquent plus la langue. D’autre part, il n’existe pas de manuels ou de méthodes de west-flamand permettant d’enseigner cette langue régionale à chaque niveau de l’enseignement primaire et secondaire. En effet, cette langue régionale, par définition, n’est pas standardisée et n’a ni orthographe uniformisée, ni grammaire standard. Elle ne dispose pas non plus de littérature ou de livres en west-flamand sur lesquels s’appuyer.

Le défi est donc de taille. Mener le projet à bien suppose non seulement des connaissances linguistiques suffisantes pour couvrir tout le cycle depuis les classes du fondamental jusqu’au secondaire, mais aussi un gigantesque effort intellectuel, financier et matériel. Cet effort ne pourra évidemment être consenti qu’au détriment des formations en néerlandais et de l’enseignement du néerlandais en immersion dont un intéressant projet pilote est actuellement en cours à Dunkerque.

Et la suite?

Les partisans de l’enseignement du néerlandais n’abandonnent pas. Ils se sont regroupés au sein de la Fédération des langues germaniques (Alsace, pays mosellans et Flandre française). Le but est d’exercer ensemble à Paris la pression nécessaire afin d’obtenir pour la Flandre française les mêmes droits que ceux dont bénéficie l’Alsace, où, au terme d’un long combat, l’allemand a été reconnu comme langue régionale au même titre que le dialecte alsacien. La lutte engagée en commun vise à obtenir une reconnaissance analogue pour le néerlandais en tant que langue régionale en cohabitation avec le west-flamand.

Durant les prochaines semaines, les associations qui militent en faveur du néerlandais contacteront à la fois le ministère de l’Éducation nationale et les pouvoirs régionaux en vue de plaider pour l’octroi d’un statut régional au néerlandais.

Chez les habitants de la région frontalière s’observe aussi une nouvelle évolution consistant à envoyer leurs enfants à l’école de l’autre côté de la frontière

Les formations de néerlandais existantes constituent également une solution à la pénurie d’enseignants. En Flandre française, des dizaines de professeurs donnent déjà des cours de néerlandais. En principe, ces enseignants sont les mieux placés pour faire le lien entre le néerlandais et ses formes dialectales.

Chez les habitants de la région frontalière s’observe aussi une nouvelle évolution, aussi efficace que spontanée, consistant à envoyer leurs enfants à l’école de l’autre côté de la frontière, dans la région de Menin, Poperinge et Furnes. Ils peuvent y apprendre le bon néerlandais et, en même temps, entendre le west-flamand dans la cour de récréation.

Boîte vide

Aucune information n’a filtré jusqu’à présent quant à une prise de position du gouvernement flamand en faveur du néerlandais en Flandre française. C’est ce que l’on appelle la diplomatie silencieuse de la Taalunie (Union linguistique néerlandaise). Le Premier ministre Jambon a eu récemment à Courtrai un entretien avec le vice-président des Hauts-de-France François Decoster. Le résultat le plus clair qui s’en est dégagé est que les deux parties semblent avoir pris la résolution d’apprendre à mieux se connaître mutuellement à l’avenir. Pour le reste, on n’en retiendra qu’un échange de badineries sur le patronyme flamand de l’homme politique de Flandre française et sur la consonance française du nom du ministre-président du gouvernement flamand. Le constat est amer: la politique culturelle flamande inclusive en ce début de XXIe siècle, pour ce qui est de la promotion de notre langue extra muros, se résume à une boîte vide, sans plus.

Cet article a d’abord paru sur Doorbraak.be.

Gepubliceerd

19.01.2022

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West-Vlaams is nu een regionale taal in Frankrijk

Het Nederlands blijft er een vreemde taal en Vlaanderen kijkt er naar

Lees dit artikel ook op Doorbraak: https://doorbraak.be/west-vlaams-is-nu-een-regionale-taal-in-frankrijk/

In Frankrijk zorgde vorig jaar de  goedkeuring van de wet Molac voor een juridisch kader aangaande onderwijs en  bescherming van de regionale talen. De Franse Constitutionele Raad kelderde deze  wet al snel, tot woede van al wie begaan is met de minderheidstalen in Frankrijk. Het Franse ministerie van onderwijs kon niet langer doof blijven voor dit luid protest. Een nieuwe omzendbrief van december jl. heeft de bedoeling de gemoederen te bedaren.

Omzendbrief

Eerst bevestigt de omzendbrief, wat dacht je,  dat ‘de taal van de Franse Republiek het Frans is’. Vervolgens drukt hij de wil uit om de talen aanwezig op het Franse grondgebied te beschermen en te onderwijzen.

De omzendbrief somt de regionale talen op die nu worden erkend: het Baskisch, het Bretoens, het Catalaans, het Corsicaans, ,het Creools, het Gallo (Romaanse streektaal gesproken in het Oosten van Bretagne), het Occitaans én de Oc-taal, de regionale talen van de Elzas, de regionale talen van de Moezelregio, het Franco-Provencaals, het West-Vlaams, het Picardisch, het Tahitiaans, de Melanesische talen (Drehu, Nengone,Paicî, Aijë), de Walllisiaanse  en Futuniaanse talen (twee talen uit Nieuw Caledonië) alsook het Kibushi-Kimaore (eiland Mayotte).

Frans-Vlaanderen

Wat zijn de concrete gevolgen voor Frans-Vlaanderen? Het West-Vlaams kan voortaan worden onderwezen in het lager en secundair onderwijs. ‘Kan’ en niet ‘moet’, en ook ‘als’ men leraars vindt.

En waar blijft het Nederlands in dit verhaal? Het is een paradoxale situatie dat de omzendbrief van het Franse Ministerie van Onderwijs melding maakt van het West-Vlaams als nieuwe erkende regionale taal, maar dat hij niet spreekt over  het Nederlands. Vergelijk deze situatie met de Elzas, waar én het Duits, én het Elzassisch erkend zijn onder de discrete dekmantel ‘regionale talen van de Elzas’.  Hoe zegt men ‘ twee maten en twee gewichten’ in het Frans?

Geschreven taal en gesproken taal

Nochtans, en in tegenstelling tot wat sommigen in Frankrijk beweren, was onze taal steeds aanwezig in Frans-Vlaanderen, onder de vorm én van het gesproken West-Vlaamse dialect, én van het geschreven standaard Nederlands. Deze situatie heeft tot de Eerste Wereldoorlog geduurd. De taalkundige en Frans-Vlaanderenkenner Cyriel Moeyaert heeft in zijn talloze  publicaties aangetoond dat tot het begin van de twintigste eeuw zo goed als alle geschreven stukken in Frans-Vlaanderen in vrij keurig Nederlands opgetekend zijn. Nederlands in de spelling van toen: Nederlands, soms met hier en daar een woord of zinswending in de streektaal.  Maar, desalniettemin: Nederlands.

Na de annexatie door Frankrijk bleef  Frans-Vlaanderen  nog lang tot  het bisdom Ieper behoren

Hoe dat komt? ? Na de annexatie door Frankrijk bleef  Frans-Vlaanderen  nog lang tot  het bisdom Ieper behoren. In verschillende Frans-Vlaamse  katholieke instellingen waar ze lessen Nederlands gaven, gebeurde dit, in de 18de eeuw en de 19de eeuw, met hetzelfde pedagogisch materiaal als in Ieper of Veurne, zeg maar.

Nederlands een vreemde taal?

Wat Frans-Vlaanderen niet  heeft meegemaakt is de evolutie naar het hedendaags Nederlands, zoals in Vlaanderen de laatste 100 jaar. De  kennis van het geschreven Nederlands ging toen verloren. De gesproken streektaal bleef over en verarmde geleidelijk aan door gebrek aan basisinzichten in spraakkunst en syntaxis, en door invloed van het Frans.

Sommige Frans-Vlaamse verenigingen gebruiken deze vaststelling om alleen het West-Vlaams als regionale taal te promoten. Het Nederlands beschrijven ze als een vreemde taal. Met de politieke en financiële steun van de regio Hauts-de-France heeft hun lobbying de Franse ministeries bereikt.

nu het bijna verdwenen is, erkent Frankrijk  het gesproken West-Vlaams als regionale taal. Maar niet het standaard Nederlands dat nochtans aan meer dan 20.000 leerlingen wordt onderwezen

Paradox van de hele situatie : nu het bijna verdwenen is, erkent Frankrijk  het gesproken West-Vlaams als regionale taal. Maar niet het standaard Nederlands dat nochtans aan meer dan 20.000 leerlingen wordt onderwezen.

Leraar West-Vlaams, een nieuw beroep?

Aan de regionale onderwijsinstanties wordt nu gevraagd om het onderwijs van onder meer het West-Vlaams te faciliteren vanaf  volgend schooljaar. Maar de plaatselijke onderwijsautoriteiten kunnen op eigen houtje een rem zetten op de uitvoering van de maatregelen die geen verplichtingen inhouden. Dat is nu al het geval in Bretagne waar ze in de volgende dagen zullen betogen tegen de houding van het rectoraat aldaar. Reken er ook op dat de minister van onderwijs, Jean-Michel Blanquer,  die zich meermaals negatief tegen het onderwijs van de regionale talen heeft uitgesproken, achter de schermen alles in het werk stelt om de eigen richtlijnen af te zwakken.

Leraren uit West-Vlaanderen kunnen ook niet worden gevraagd: men moet in het bezit zijn van  een Frans pedagogisch diploma

Voornaamste probleem voor de aanhangers van het West-Vlaams: wie is bevoegd om  lessen West-Vlaams  te geven? Zo goed als niemand met de nodige pedagogische diploma’s beschikt over de taalkennis. Leraren uit West-Vlaanderen kunnen ook niet worden gevraagd: men moet in het bezit zijn van  een Frans pedagogisch diploma om in het Frans onderwijs les te kunnen geven.

Geen pedagogisch materiaal

Ouders en grootouders kunnen niet meer helpen: de meesten spreken de taal  niet meer. Er zijn ook geen goedgekeurde boeken of methodes West-Vlaams voorhandig om de streektaal te onderwijzen op elk niveau van het lager en secundair onderwijs. Streektaal die, per definitie, niet is gestandaardiseerd, zonder uniforme spelling of standaard spraakkunst. Er zijn ook geen bruikbare leesboeken en er is geen beschikbare literatuur in het West-Vlaams.

De gekke opzet vraagt, naast een gedegen taalkennis om de hele cyclus van de lagere klassen tot het middelbaar te dekken, een gigantische intellectuele, financiële en  materiële inspanning. Dit zal uiteraard ten koste zijn van de opleidingen Nederlands en van het immersie onderwijs in het Nederlands waarvoor momenteel in Duinkerke een interessant piloot project loopt.

Hoe moet dit verder?

De voorstanders van het onderwijs van het Nederlands geven niet op. Ze hebben zich verenigd in de Federatie van Germaanse talen (Elzas, Moezelstreek én Frans-Vlaanderen). De bedoeling is samen de nodige druk  uit te oefenen in Parijs om  voor Frans-Vlaanderen dezelfde rechten te verkrijgen als voor de Elzas. Daar is na een lange strijd het Duits erkend als regionale taal naast het Elzassische dialect. Samen gaan ze de strijd aan om ook  het Nederlands officieel  te laten erkennen als regionale taal naast het West-Vlaams.

De verenigingen die het Nederlands  promoten zullen in de volgende  weken het  ministerie van onderwijs én de regionale instanties benaderen om te pleiten voor een  regionale status voor het Nederlands.

In Frans-Vlaanderen geven tientallen leerkrachten reeds lessen Nederlands

De bestaande opleidingen Nederlands zijn ook de oplossing voor het gebrek aan leraars. In Frans-Vlaanderen geven tientallen leerkrachten reeds lessen Nederlands. In  principe zijn ze als eerste bevoegd om de link te leggen tussen het Nederlands en zijn dialecten.

Bij de grensbewoners is er ook een nieuwe, efficiënte, spontane evolutie merkbaar: de kinderen over de schreve naar school sturen in de regio Menen, Poperinge, Veurne. Daar kunnen ze perfect Nederlands leren, en ook, West-Vlaams horen op de speelplaats.

Lege doos

Over een  stellingname  van de Vlaamse regering  voor ondersteuning van het Nederlands in Frans-Vlaanderen is er geen nieuws. Stille diplomatie van de Taalunie noemt  men dat. Minister-President Jambon ontmoette onlangs  de ondervoorzitter van de Hauts-de-France, François Decoster, in Kortrijk. Resultaat: beide streken gaan, naar het schijnt, in de toekomst elkaar beter  leren kennen. En voor het overige, wat lol over de Vlaamse naam van de Frans-Vlaamse politicus en de Frans klinkende naam van onze Minister-President. Dit is het resultaat van de inclusieve Vlaamse cultuurpolitiek in de 21ste eeuw: een lege doos inzake bevordering van onze taal extra muros en verder niets.

Gepubliceerd

09.01.2022

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